Save A Life


Save a Life, une application mobile innovante qui permet de sauver des vies avec un réseau de premiers répondants engagés et des défibrillateurs accessibles et recensés. 

En cas de crise cardiaque signalée au 144, des volontaires géolocalisés et formés sont alertés, en attendant l’ambulance. De quoi faire grimper les chances de survie de la victime. Le système est appelé à se développer.

Après sa mise en service à Genève en octobre dernier, «le taux de réponse est excellent et cela permet aujourd’hui de doubler celui de survie des victimes» se réjouit le docteur Robert Larribau, responsable de la centrale d’urgence.

Le but du dispositif est d’intervenir au plus vite, en attendant l’ambulance.

Ecoservices participe à Save a Life en formant ses collaborateurs pour qu’ils puissent intégrer le réseau Save a Life, deux collaborateurs font déjà partis du réseau.

Après la perte de conscience due à une crise cardiaque, le décès survient en général dans les 6 minutes, alors que le temps moyen d’intervention des ambulanciers – entre le premier appel et leur arrivée sur place – est de 9 minutes. «Un massage correctement exécuté fait gagner du temps, note le patron du 144. Il recule l’horloge de la mort.”

Lorsqu’elle est alertée pour un arrêt du cœur (ndlr: soit environ une fois par jour), la centrale mobilise ses moyens et prévient simultanément les particuliers inscrits sur l’app. «S’ils signalent qu’ils sont disponibles, ils sont géolocalisés et les six plus proches du lieu du drame sont alors dépêchés sur place», détaille Sébastien Martin-Achard, directeur de Save a Life à Genève et ex-ambulancier.

Ce dernier précise que des discussions sont en cours avec la police cantonale pour étendre le dispositif à toute l’institution. Ce que confirment les forces de l’ordre. «Formaliser l’utilisation du système avec un employeur permet au personnel volontaire de plus facilement quitter son poste en urgence avec l’accord des chefs. C’est aussi un moyen d’étendre les formations en matière de massage cardiaque, avance Sébastien Martin-Achard.
Et surtout, cela multiplie le nombre de personnes susceptibles de sauver des vies.»

Formation exigée
Si le dispositif affiche quelques différences selon les cantons, son principe reste le même partout: les personnes inscrites doivent détenir une certification reconnue en matière de massage cardiaque. «La formation exigée est supérieure à celle des cours de premiers secours donnés pour l’obtention du permis de conduire», précise Save a Life. Ensuite, il existe quelques variations régionales. Genève, par exemple, impose aussi la participation à des séances d’information et offre une cellule de soutien psychologique aux volontaires.

Des milliers de volontaires inscrits
Né au Tessin il y a environ cinq ans, ce système d’alerte par smartphone a essaimé un peu partout dans le pays. Côté romand, tous les cantons – sauf Neuchâtel – ont mis en service une application qui avertit des particuliers, soudainement transformés en urgentistes de l’arrêt cardiaque. À ce jour, l’application compte 650 profils validés au bout du Léman. La version vaudoise, baptisée First Responders Vaud, revendique 3001 inscrits.

Contribuez à sauver des vie en rejoignant le réseau Save a Life

En savoir plus sur la formation formation Ecoservices Incendie & premiers secours


www.save-a-life.ch
Source : David Ramseyer, 21.08.2020

Vous êtes intéressé à apprendre les gestes qui sauvent ?

 
Précédent
Précédent

L’Etat veut injecter des déchets dans les murs d’immeubles

Suivant
Suivant

La nouvelle plage des Eaux-Vives est définitivement ouverte !