Les chantiers genevois sont toujours plus sûrs 

Rédigé par Tadeusz Roth - source GHI

SÉCURITÉ •

Le nombre d’accidents sur les chantiers genevois continue de baisser d’après les statistiques de la Suva, plus grande assurance accident de Suisse. Ce qui n’empêche pas la branche d’innover.

Les statistiques sont formelles: depuis près de deux décennies, le nombre d’accidents sur les chantiers genevois a connu une diminution notable, d’après la Caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accident (Suva). Des bons chiffres qui s’expliquent en partie par la réglementation particulièrement stricte en matière de sécurité qui s’applique dans le canton.

«Le système est bien spécifique puisqu’un double contrôle s’exerce», estime Eric Biesel, directeur de la Section de Genève de la société suisse des entrepreneurs (SSE Genève). Qui rappelle qu’en plus des contrôles effectués par la Suva, existe un règlement genevois sur les chantiers, «ajoutant de nombreuses obligations pour les entreprises, essentiellement pour la protection du public, mais aussi indirectement pour la protection des travailleurs». Autre gage de sécurité: un service d’inspection des chantiers, chargé de vérifier l’application du règlement. «De fait, les ouvriers et le public sont donc encore mieux protégés et les contrôles plus exigeants dans notre canton qu’ailleurs en Suisse», juge Eric Biesel.

En plus de ces dispositions réglementaires, les professionnels du bâtiment genevois peuvent également compter sur le «Parcours sécurité» de la Fédération genevoise des métiers du bâtiment (FMB), dans le quartier de Pont-Rouge. Destiné aux apprentis et aux collaborateurs de la branche, il permet une immersion dans un chantier, qui fait notamment appel à la réalité virtuelle, afin de les sensibiliser aux différents risques. En dix ans, cette installation, rénovée en 2021, est devenue un véritable symbole de la sécurité sur les chantiers du canton et fait la fierté du secteur de la construction à Genève. Avec d’autres associations partenaires des métiers du second œuvre et du bâtiment, la SSE Genève a d’ailleurs contribué à créer ce parcours. «Il s’agit d’un excellent outil. Et il est soutenu par les partenaires sociaux», conclut Eric Biesel.

 
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